Mon Dada

MON DADA

Une nuit étoilée est prise dans son pelage.
Il est songeur, comme affligé.
Pleure-t-il ?
Sous le point nodal de son front
Où l’on désire poser le sien
Un méplat accueille la main.
Derrière les oreilles, petites,
La crinière frémit sous les ongles
La caresse s’évase : il tremble.
Ses yeux clos celant un mystère
Silencieux, recueilli,
Il est sentinelle, et pensée.